Accéder directement au contenu

École normale supérieure

     
Enseignements

Séminaires d’élèves et doctorants


Pour les jours, horaires et salles veuillez-vous sur la page du site du département
https://philosophie.ens.psl.eu/Semi...

SEMINAIRES DE DOCTORANTS

Séminaire des Archives Husserl : Anthropologie philosophique – Tudor DJAMO-MITCHELL et Alban STUCKEL
Annuel – Mercredi 18h-20h – Salles au 29 rue d’Ulm précisées ci-dessous
Calendrier spécifique : 11 octobre (Djebar), 15 novembre (U209), 13 décembre (U209), 17 janvier (U209), 07 février (Berthier), 13 mars (Berthier), 24 avril (Berthier), 15 mai (Berthier), 12 juin (Evariste Galois, 45 rue d’Ulm)

Dans la continuité du séminaire inauguré l’an dernier, ces rencontres mensuelles ont pour vocation de discuter certains des textes fondamentaux de l’anthropologie philosophique allemande (autour de Scheler, Gehlen, Plessner, et Blumenberg notamment). Les extraits seront communiqués et préparés à l’avance afin que la discussion soit ouverte, méthodique, et utile aux recherches de chacun.

Séminaire d’études leibniziennes- Marie-Anne DUCROCQ et Dinh-Vinh COLOMBAN
Annuel – Mardi 18h-20h – Sartre
Calendrier spécifique : 3 octobre, 7 novembre, 5 décembre 2023, 9 janvier, 6 février, 5 mars, 2 avril, 7 mai, et 4 juin 2024
Ce séminaire a pour vocation de constituer un lieu d’exposé et de discussion des travaux de jeunes chercheurs (master, doctorat et postdoctorat) portant sur l’œuvre de Leibniz ainsi que son inscription dans l’histoire des sciences et de la philosophie moderne.

SEMINAIRES D’ELEVES

Husserl et l’idée de la phénoménologie – Nicolas ANTOSZKIEWICZ et Martin OLIVIER
S1-S2 – Lundi 18h-20h – Résistants
Calendrier spécifique : 18 septembre, 9 et 23 octobre, 13 et 27 novembre, 18 décembre 2023, 22 janvier, 12 février, 4 et 25 mars, 15 avril, 6 mai, 27 mai.
Puisque la phénoménologie plus qu’une tradition est un sillage se déployant à partir de l’acte inaugural d’Edmund Husserl, nous nous proposons d’interroger la phénoménologie contemporaine en France et ses grandes figures à l’aune de la réappropriation de l’héritage husserlien. Ce séminaire se propose d’étudier l’actualité de la phénoménologie husserlienne selon deux axes : d’une part, le renouveau des études husserliennes (Nouvelle traduction des Ideen, continuation de l’activité des Archives Husserl, travaux d’exégèse en France, etc.) et d’autre part, la réactualisation du motif principal de la philosophie husserlienne, l’idée de la phénoménologie telle qu’elle se déploie dans la pensée contemporaine - notamment en direction du réalisme ou de la cosmologie.
Suivant par là-même l’impulsion de séminaires tels que le Carnap (en ce qui concerne la philosophie analytique) et prenant le relai du séminaire de phénoménologie sur le concept de monde, nous souhaitons créer un lieu de vie et d’échange autour de la tradition phénoménologique au sein de l’École Normale.
Programme précisé lors de la première séance.

Lectures de Marx - Vincent HEIMENDINGER et Paul GUERPILLON
S1-S2 – Lundi 18h30-20h30 – salle Cavaillès
du 02/10 au 18/12/2023 et du 08/01 au 17/06/2024
Né en 2009 à la suite d’un mouvement social, le séminaire « Lectures de Marx » reprendra, pour la 15e année consécutive, son travail d’exploration des textes de Marx et de la pensée marxiste. Nous proposerons en alternance des cycles de lecture consacrés à l’interprétation d’une partie du corpus de Marx et/ou d’Engels, des cycles thématiques destinés à étudier certains problèmes théoriques importants au sein du champ de la pensée marxiste et enfin des séances « libres » qui seront l’occasion de présenter certains concepts et/ou penseurs liés à Marx ou au marxisme. Il s’agit de réfléchir collectivement par des discussions vivantes, en encourageant les participant·e·s à s’investir pour proposer des exposés, tout en invitant de temps à autre des spécialistes.
Le séminaire est ouvert à toutes et à tous, il ne nécessite aucune inscription préalable.
Pour plus d’informations : voir l’onglet « Lectures de Marx » sur https://adlc.hypotheses.org.

Théorie critique – Grégor BRUNNER
S1-S2 – Mercredi 18h-20h – Pasteur
Calendrier spécifique : 27 septembre, 11 et 25 octobre, 29 novembre 2023, 31 janvier, 14 et 28 février, 20 mars, 3 avril
Le séminaire de théorie critique se veut un lieu de discussion et de débat autour d’un même objet de recherche, la théorie critique. Nous ne voulons pas entendre par celle-ci le sens historique qui l’identifierait étroitement aux membres de l’école de Francfort, tels que Horkheimer, Adorno ou encore Habermas. Nous prenons la théorie critique en son sens philosophique, comme théorie qui refuse sa propre séparation de la pratique et se met au service des luttes morales et politiques se déroulant dans la société. En cela, nous suivons le sens attribué par Horkheimer à l’expression dans le célèbre article « Théorie traditionnelle et théorie critique » de 1936, qui reconnaît en Marx le fondateur de cette tradition. Ce séminaire sera évidemment l’occasion d’explorer les variantes francfortoises d’une telle théorie, mais nous refuserons de nous y limiter : nous élargirons nos horizons à l’ensemble des analyses de la société ayant rejeté toute naïve neutralité axiologique pour affirmer les nécessaires implications et engagements de la théorie dans les conflits sociaux existants. Parmi ce corpus, sera particulièrement stimulante la découverte des multiples marxismes hétérodoxes du XXe siècle, rarement lus et encore plus rarement discutés, tels que le marxisme humaniste influencé par la phénoménologie développé dans les années 1950 et 1960 des deux côtés du rideau de fer. Une autre direction possible pour notre exploration sera la confrontation des théories d’inspiration marxiste que nous avons citées avec les courants plus éloignés de Marx auxquels on associe parfois également l’appellation de théorie critique : cela est le cas de certains penseurs liés au post-modernisme, tels que Foucault ou Deleuze. La diversité de ce corpus nous donnera l’occasion de vérifier sa cohérence eu égard à l’idée de théorie critique telle que nous l’avons esquissée. Dans une telle perspective, nous concentrerons notre attention sur la manière dont ces différents penseurs résolvent le rapport entre la théorie et la pratique, problème qui peut être considéré comme le nœud originel que toute théorie critique doit tenter d’affronter

Philosopher en féministe – Odélia CHARBIT et Sam BLANC-CUENCA
S1-S2 – Jeudi 18h-20h – Pasteur (Résistants)
Calendrier spécifique : 21 et 28 septembre (Pasteur), 5 octobre (Résistants), 12 octobre (Cartan), 9 novembre (Pasteur), 16 novembre (Résistants), 30 novembre (Cartan), vendredi 08 décembre (Résistants), 21 décembre (Cartan)
Le féminisme, en tant que pensée critique et grille d’analyse du monde, s’est d’abord construit contre une philosophie objective, se revendiquant d’un point de vue total et unifié sur l’être. En imposant des contre-récits et des paradigmes inédits sur l’expérience du monde, le féminisme a mené à un questionnement plus profond sur la nature de l’exercice philosophique. Discours transgressif et subversif, le féminisme remanie les concepts philosophiques qui nous paraissent les plus acquis. Il détourne et se réapproprie les méthodes traditionnelles pour questionner l’ordre patriarcal et l’ensemble d’un système d’oppressions. « Philosopher en féministe » suggère ainsi de pratiquer une forme d’épochè, c’est-à-dire une suspension du jugement vis-à-vis de ce qui nous paraît familier afin de questionner les normes et de renverser l’ordre établi. La philosophie féministe, au croisement d’une réflexion intellectuelle et d’une éthique existentielle, bouscule les catégories de pensée, contre le préjugé d’une « philosophie de femmes, par les femmes et pour les femmes ». Se revendiquer de la « philosophie féministe » implique d’adopter une nouvelle posture, d’offrir un cadre fertile pour penser l’altérité et l’inenvisageable, ainsi que d’explorer des pistes nouvelles et hybrides créant « des féminismes ». Sans prétendre à un panorama exhaustif de la philosophie féministe, notre parcours s’attachera à montrer comment philosopher en féministe implique d’abord de bousculer et redéfinir les cadres théoriques traditionnels (Simone de Beauvoir, Iris Marion Young, Maria Zambrano) mais aussi et surtout d’adopter une éthique nouvelle de la pensée et de l’action (Sandra Lee Bartky, Audre Lorde). Dans ce cadre, il s’agira de montrer comment la philosophie féministe se réapproprie, tout en les subvertissant, des concepts fondamentaux de la philosophie moderne et contemporaine (Manon Garcia, Shulamith Firestone). Mais il faudra également comprendre comment ce nouveau cadre théorique et critique forge des concepts inédits (Françoise Vergès, Paul B Preciado), en mettant en lumière des paradigmes auparavant négligés voire méprisés par la philosophie traditionnelle (Mona Gerardin-Lavèrge, Iris Brey, Silvia Federici).

Hegel – Marcus Vinicius FELIZARDO
S1-S2 – Jeudi 18h-20h – Pasteur
Calendrier : 12 et 26 octobre, 16 et 30 novembre, 14 décembre 2023, 25 janvier, 8 et 22 février, 14 et 28 mars, 11 avril, 9 et 23 mai.
Fondé en 2018, le Séminaire Hegel de l’ENS combine la structure du séminaire d’élèves classique avec celle d’un séminaire de recherche accueillant des doctorants, des étudiants post-doctorants et des spécialistes en études hégéliennes et post-hégéliennes. Lors de l’année 2023-2024, en lien avec l’année thématique 2021-2022 sur l’essence, nous nous concentrerons sur la logique du concept, principalement telle qu’elle est présentée dans la Logique subjective de la Grande Logique. Nous pourrons à partir de ce texte de référence rayonner sur les autres parties de l’œuvre où la logique du concept est déterminante.

Lire Dysphoria mundi de Paul B.Preciado- Bastien NORA et K.S. « Zoé » ZITTOVA
S1-S2 – Mardi 18h-20h – Pasteur
1ère séance : 3 octobre
« Le XIXe siècle était hystérique ; le XXe, schizophrène ; notre époque est dysphorique. » Nous nous trouvons face à une hypothèse : les états que l’on considère comme « dysphoriques » pourraient servir de façon privilégiée à penser le régime épistémique actuel, c’est-à-dire la production de la vérité, de la valeur et du mode d’être historique qui sont propres à notre époque. Par une lecture suivie du Dysphoria mundi de Paul B. Preciado, notre objectif sera de saisir la notion de « dysphorie » comme nouvelle conceptualisation du rapport entre le corps, le régime cognitif et le monde. S’y trouve présupposé un sujet incarné qui change dans l’histoire, se pliant à la rencontre de dispositifs à travers lesquels il s’inscrit dans le monde, tout en gardant la puissance de se rebeller. Paul B. Preciado nous expose ses considérations dysphoriques à travers le présent le plus actuel : nous le suivrons au fil des pages, de 2019 à 2021, de l’incendie de Notre-Dame de Paris à la crise du Covid. Notre approche sera double, articulant à la lecture attentive du texte le déploiement des conceptions philosophiques (Nietzsche, Foucault, Deleuze/Guattari, Butler) et féministes/queer (Wittig, Haraway, Davis, Halberstam) auxquelles il se réfère.

Fiction, Imagination, Vérité - Victor POPA
S2 - mardi, 18h-20h - salle Paul Celan
Ce séminaire est une sorte d’introduction avancée dans la philosophie analytique de la fiction, visant à aborder sous une multitude de perspectives (logique, métaphysique, philosophie du langage, philosophie de l’esprit et esthétique) ce grand phénomène, à la fois culturel et social, qui est la production et consommation de fictions. On se penchera surtout sur les fictions artistiques (même si ce que l’on pourrait appeler fictions légales, théoriques, etc. pourrait être invoqué quand cela s’impose). (Descriptif encore en chantier)
Le format : conférence/exposé suivi(e) de questions
La liste des invités est encore provisoire ; elle pourra changer un peu.
Responsable : Victor POPA, ioan-victor.popa@ens.psl.eu

Le monde comme relation - Chiara MARCOCCIA
Que se passe-t-il sur la ligne d’un horizon ? Pourquoi dessinons-nous le monde à l’intérieur de frontières ? Notre quotidien est désormais saturé de données, nuages de mots, d’idées, de vies qu’on n’arrive plus à comprendre une par une, séparément. Ce qui donne sens est la proximité, le lien, la rencontre : l’interaction entre deux électrons. Des sciences sociales à la physique théorique, de l’économie à la psychanalyse, les différentes formes de la recherche s’intéressent aujourd’hui de plus en plus au monde comme relation. Mais quelle image ressort de toutes ces approches qui demeurent séparées ? Quelle est la transformation que ces nouvelles compréhensions du monde nous invitent à opérer ?
Lien d’inscription : https://qr.net/amqZJX

La philosophie politique des Lumières – Luc LECLERE et Hugo MEDORI
S2- Lundi de 18h à 20h - salle Weil (sauf le 0/04/2024 salle Résistants)
Parmi tous les héritages des Lumières, c’est dans le champ politique que cette tradition de pensée semble avoir connu la postérité la plus féconde. L’histoire de la philosophie politique depuis la fin du XVIIIe siècle en atteste : les Lumières peuvent être envisagées comme la rupture à l’aune de laquelle les auteurs postérieurs ont élaboré leur propre pensée sur les institutions, le droit politique, le progrès ou encore la démocratie. Par-delà les thèses divergentes sur ces thèmes, peut-on identifier un principe d’unité ? Autrement dit, y a-t-il une philosophie politique des Lumières ?

Illusions & désillusions de la démocratie libérale - Mathias ABITBOL ; Nicolas ANTOSZKIEWICZ ; Wessim JOUINI ; Maximilien RADVANSKY

Séances avec intervenants (Résistants) : 23/01 ; 30/01 ; 27/02 ; 19/03 ; 02/04 ; 09/04
Séances sans intervenants : 6 février ; 26 mars (salle Théodule Ribot au 29Ulm)

Le consensus formé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale reposait sur la capacité des démocraties libérales et de l’État-nation à assurer par la discussion loyale et le respect de l’Etat de droit, tout à la fois la croissance économique, la justice sociale et la paix internationale.
Si une partie de ces promesses semblent avoir été tenues durant Les Trente glorieuses, les démocraties libérales, confrontées à leurs limites et leurs contradictions, ont rapidement perdu leurs illusions. La révolution libérale-conservatrice des années 80, qui puise son origine dans les crises économiques des années 70, s’est ainsi traduite par une augmentation des inégalités, une diminution de la participation, une perte de confiance en l’avenir et un essoufflement de l’élan fondateur.
Aujourd’hui, la montée du populisme est l’expression renouvelée de cette crise multiforme de la démocratie libérale – financière, démocratique, écologique, sociale et géopolitique – qui se trouve ainsi concurrencée par des systèmes alternatifs prétendant réaliser ces promesses : démocraties illibérales, militantisme de rupture, libéralisme autoritaire, etc.
Dans ce séminaire nous aspirons à interroger le caractère intrinsèquement déceptif de la démocratie libérale et de l’éthique de la délibération qu’elle sous-tend, afin d’investiguer ce que peut la démocratie libérale ? Nous tenterons de dégager des perspectives sur les fins que doit se donner l’action publique pour répondre aux enjeux actuels et à l’exigence de progrès ; ainsi que sur les moyens de régénérer ce qui, sans doute, demeure “le moins bon des régimes à l’exception de tous les autres”.

Histoire du concept de différence au XXème siècle. - Carlos CARAVACA CASADO (DENS A1), Giuseppe AL MAJALI (M2 ENS-PSL), Ian Alakunle PURVES (DENS A2)
S2 - lundis de 18h à 20h - Salle Marbo (29Ulm).

Objet : La formulation par Heidegger du problème de la différence ontologique a ouvert un défi si fondamental pour la philosophie du XXe siècle qu’en 1968, Gilles Deleuze, s’y référant directement, a présenté son projet de racheter la différence comme un sujet « manifestement dans l’air du temps ». L’objectif de notre séminaire consiste donc à tenter de reconstruire cet « air du temps », à retracer la parabole du concept de différence et du jeu à travers lequel elle provoque le motif traditionnel de l’identité. Ainsi, nous examinerons différentes entreprises philosophiques du XXe siècle, hétérogènes dans leurs hypothèses générales et dans leurs objectifs polémiques respectifs, en suivant l’axe critique d’une problématisation du concept de différence transversal à toutes les œuvres étudiées. Une attention particulière sera accordée aux principaux contributeurs de la tradition française des années 1960 (notamment Deleuze, Derrida et Foucault) ainsi qu’à des exemples d’outre-Rhin tout aussi remarquables quant à la remise en question de la différence (en particulier Heidegger, Adorno et Benjamin), de même qu’à des figures « charnières » du XIXe au XXe siècle - toujours dans cet axe franco-allemand - telles que Nietzsche ou Bataille. On tentera donc de diagnostiquer le sillon laissé par le concept de différence au XXe siècle, en évaluant son histoire et sa fortune, ses présupposés et ses conséquences

Contre-cultures. - Marin MOULARD et Johanne VRAIN
S2 - calendrier spécifique ; 01/03 - 15/03 - 22/03 - 29/03 - 05/04 - 26/04 - 03/05 et 10/05/2024
Ce séminaire portera sur quelques « contre-cultures ». En voyant cette notion à mi-chemin entre la sociologie — où elle désigne une sous-culture subvertissant ou parodiant les normes et valeurs de la « culture dominante », et l’anthropologie — où elle permettrait de penser un rapport critique à la « culture » mais sans référence à son dehors absolu que serait la « nature », il s’agira de donner la parole à des invitées faisant et promouvant l’expérience de telles contre-cultures. Nous éviterons ainsi de partir naïvement de discours « dominants », c’est-à-dire abondants, prétendant par là-même épuiser le traitement de certains thèmes et ainsi valoir comme normes —
discours qui peuvent à tort s’autoriser d’être contre-culturels, de même qu’inversement certains discours contre-culturels peuvent perdre leur force subversive en étant récupéré par la culture dominante. Au contraire, réfléchir à partir d’ expériences contre-culturelles nous permettra d’ouvrir quelques pistes philosophiques pour déboucher sur certains problèmes contemporains, qui auront perdu en cours de route leur évidence. Par exemple les questions de l’ « énergie » (entre éthique et technique), du genre (à travers la pratique du drag), de la place des morts et des
autres animaux (à partir de la taxidermie), de la « fin du monde » (entre futurologie et eschatologie), de la « fête » (entre divertissement et utopie) etc. C’est une telle « contre-culture des problèmes » que nous visons, au sens où ils seront « cultivés » à rebours et offriront de l’intérieur une prise à la critique.
Ce séminaire constitue ainsi une sorte de contrepoint au séminaire d’ « Actualités
critiques », mais où les interventions se feront d’un point de vue autre que celui de l’université.